Je suis là assis.

Autour de moi il n’y a que des yeux vides.

Qui, comme les miens, regardent le temps s’écouler avec un air de lassitude. L’envie que le monde arrête de s’agiter, jouir d’être rien, un courant d’air ! Se laisser glisser sur la pente de la mélancolie jusqu’à l’inexistence. Serait-ce cela le charme de la mort ? La paix. Celle où tout s’arrête, plus de combats.

Fuir.