“ (…) les racines de la liberté doivent être cherchées dans les profondeurs de la psyché et non pas dans les conditions créées par certains moments historiques ; autrement dit, que le désir de la liberté absolue se ange parmi les nostalgies essentielles de l’homme, quels que soient son stade de culture et sa forme d’organisation sociale. La création infiniment reprise de ces innombrables Univers imaginaires où l’espace est transcendé et la pesanteur abolie, en dit long su la véritable dimension de l’être humain. Le désir de rompre les liens qui le tiennent rivé à la terre, n’est pas le résultat de la pression cosmique ou de la précarité économique- elle constitue l’homme en tant qu’existant jouissant d’un mode d’être unique dans le monde. Un tel désir de se délivrer de ses limites, senties comme une déchéance, et de réintégrer la spontanéité et la liberté, désir exprimé, dans l’exemple qui nous occupe, par les symboles du “ vol ”, doit être rangé parmi les notes spécifiques de l’homme. ” p. 135