Activité rémunérée
Avoir une activité
associative bénévole est une activité non-rémunérée comme son nom
l’indique !
Le travail est une activité
rémunérée. Déjà c’est bizarre qu’une activité ait de la valeur et pas une
autre. Est-ce une question de productivité ? Même pas !
Donc le « travail »
associatif est considéré comme un loisir, au même titre que s’inscrire à la
poterie. Cela reste des activités volontaires des individus au contraire du
travail.
Une société a bien évidemment
un fonctionnement et donc à besoin des individus la constituant pour la faire
fonctionner. Mais dans la notre (et dans pleins d’autres) on considère que
certaines activités sont nécessaire au fonctionnement de la dite société et que
d’autres non pas de « valeur » socio-économique (elles n’ont qu’une « valeur »
symbolique). Elle ne participe pas à la croissance. Attention je ne dis pas du
tout que les associations et autres activités volontaires n’ont pas un impact
et/ou une nécessité sociale, économique, éthique, philosophique,... bien au
contraire. Prenons les « restos du cœur », ils ont une utilité
socio-économique importante. Ils donnent à manger à des personnes qui n’ont pas
les moyens de se nourrir correctement et décemment. Mais s’il n’existait pas,
l’Etat ne comblerait pas ce manque.
Les activités rémunérées
donnent droit à la vie (« gagner sa vie ») et au temps (« ne pas
perdre son temps »). D’autres ne sont pas nécessaire à la société ou en
tout cas pas suffisamment pour donner le droit à ce que tout être humain à
droit. Il est particulier de penser qu’une personne rmiste (par exemple, mais
ça peut être une autre pauvre économique) participant à une activité
associative (ou autres) voir plusieurs, ne puisse accéder à un logement
agréable, avoir à bouffer ce qu’il aime (bon si c’est du caviar tous les jours
et à la louche... mais pas des pâtes tous les jours !), s’inscrire à la
poterie ou autres activités de détente (sauf le sport ça détend pas).
Enfin bon tout je pense
sincèrement que l’on se doit de repenser ce qu’est le travail, ou plutôt
l’activité. Donc la société. Qu’il y a un maximum à vivre, au contraire de tous
les minimums que l’on nous proposent (ou imposent tels
que minimum d’insertion, minimum retraite et autres minima sociaux).